Dans chaque enquête, il y a toujours un moment où l’anthropologue se voit contraint d’arrêter de prendre des notes, des photos, des propos. Il est prévenu. Il n’est pas censé savoir et surtout faire savoir qu’il est au courant de ce qui n’est souvent qu’un secret de polichinelle (adultère, disparition d’objet, pratique illégale…). Dépositaire d’informations a priori inexploitables mais indispensables pour avancer dans la compréhension du contexte, il devra à son tour s’exposer pour poursuivre l’enquête. Que faire dès lors de ces données ?