En 1802, l’Institut national lançait un concours public sur le thème suivant : « Jusqu’à quel point les traitements barbares exercés sur les animaux intéressent-ils la morale publique ? Et conviendrait-il de faire des lois à cet égard ? » À partir des réponses écrites de la plume de citoyens connus ou anonymes, on peut interroger la généalogie des textes pensant le destin des plus faibles et des plus exploités : ces dissertations elles-mêmes, la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789, les lois sur l’abolition de l’esclavage jusqu’à celles protégeant les animaux.